Alors que le gouvernement a décrété l'enfermement des volailles sur tout le territoire pour éviter tout contact avec les oiseaux migrateurs éventuellement porteurs du virus H5N1, quid des pigeons, oies, cygnes, poules d'eau... vivant en liberté dans les grandes villes, notamment à Paris ? En cas d'arrivée de la grippe aviaire en France, la question d'une propagation du virus parmi ces volatiles émerge dans les esprits.
Marche à suivre. Dans la capitale, un dispositif de surveillance de la mortalité aviaire a été mis en place récemment par la mairie en lien avec la Direction départementale des services vétérinaires. Début février, «une note a été envoyée à tous les directeurs de services» de l'administration parisienne pour qu'ils informent les agents municipaux travaillant dans les espaces publics de la marche à suivre pour que le protocole d'observation et d'alerte fonctionne.
Sont notamment concernés les agents de la Direction de la propreté, les employés des parcs et jardins, gardiens de parcs et de squares, jardiniers, les inspecteurs de sécurité...
Observation fine. «Les agents ont pour consigne de signaler la mort de tout volatile. Ils doivent indiquer le lieu de la découverte, l'espèce et le nombre d'animaux concernés à la Direction de la prévention et de la protection de la ville», nous a indiqué un membre du secrétariat général de la mairie. «Tous les jours des oiseaux meurent à Paris, mais c'est la première fois que l'on procède à un relevé statistique et à une observ