Berlin de notre correspondante
Entre le tsunami qui a fait 217 000 morts dans l'océan Indien, l'ouragan Katrina en Louisiane et le tremblement de terre au Pakistan, la planète a été durement secouée en 2005. Dans l'espoir de créer de meilleures alertes, 1 200 experts de 140 pays ont participé, durant trois jours à Bonn, à la troisième conférence internationale de prévention des catastrophes naturelles, sous l'égide des Nations unies et du ministère des Affaires étrangères allemand. Objectif : limiter les dégâts. Tenter d'éviter que des catastrophes naturelles ne dégénèrent en catastrophes humanitaires la prolifération des épidémies, notamment. Sous-secrétaire général de l'ONU, le Norvégien Jan Egeland, qui a coordonné l'aide aux victimes du tsunami, a ouvert cette conférence en annonçant que les pays d'Asie disposeront bientôt d'un système d'alerte. Malgré tout, il plaide pour davantage de prévention et d'information, et appelle les pays à verser de l'argent sur un fonds spécifique.
Quel bilan tirez-vous des derniers cataclysmes ?
Le nombre de personnes touchées par des séismes a doublé durant la dernière décennie, pour atteindre 2,5 milliards. Mais grâce à un meilleur fonctionnement des alertes, le nombre des victimes d'inondations et de sécheresses a diminué considérablement. La prévention prend une importance croissante car les progrès technologiques permettent aux experts de savoir de plus en plus précisément où et quand un désastre va s'abattre. Les pays d'Asie affectés