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Libération

A Orléans, les étourneaux éconduits à coups de buses

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publié le 25 août 2006 à 23h03

Orléans correspondance

L'élimination par empoisonnement des pigeons, étourneaux et autres goélands aurait-elle vécu ? Les problèmes écologiques que pose cette technique (contamination incontrôlable, effets secondaires sur les prédateurs...) semblent pousser les collectivités à opter pour des moyens plus sains, au premier rang desquels l'effarouchement par la fauconnerie. Une pratique ancestraledont le développement à grande échelle remonte à la Première Guerre mondiale, période fertile en épidémies aviaires. Cyril Leseul, technicien agricole en aménagement du territoire et fondateur de la société «Natur'Ailes Effarouchement» fait partie de la quinzaine de fauconniers français qui parcourt le territoire pour des clients aussi divers que des collectivités locales, des industriels, des vignerons ou des décharges à ciel ouvert. «Notre métier se développe grâce à une prise de conscience environnementale.Les autres techniques comme le piégeage sont certes naturelles, mais après, que fait-on des oiseaux ainsi capturés ?»

Quatre jours. Pour la troisième saison consécutive, la ville d'Orléans (Loiret) fait appel au service d'un fauconnier pour libérer les arbres du quartier de la gare des dizaines de milliers d'étourneaux qui viennent, chaque été, investir la place. Aux cris stridents qui peuvent durer toute la nuit, s'ajoutent les fientes qui donnent aux aires de parking un aspect de pistes skiables. Quatre jours durant, dès le début de la soirée, services municipaux et