Et de deux. Après l’annonce jeudi matin de la mise en évidence d’un premier cas de fièvre catarrhale du mouton sur une vache laitière d’un élevage des Ardennes, le ministère de l’Agriculture a indiqué, dans l’après-midi, qu’une deuxième vache laitière présente les symptômes de cette fièvre. Mais à Beaurieux, dans le Nord, cette fois-ci.
Le communiqué du ministère publié dans la matinée indiquait que «la fièvre catarrhale ovine (FCO ou maladie de la langue bleue) a été mise en évidence dans un cheptel de 31 vaches laitières à Brognon dans les Ardennes». La préfecture des Ardennes va donc interdire les entrées et les sorties d'animaux et définir un périmètre de «zone interdite» de 20 kilomètres autour de Brognon où les animaux devront être confinés dans un bâtiment clos pendant une période préventive, alors que le reste du département sera en zone de protection. C'est-à-dire que même les mouvements vers l'abattoir seront interdits.
Depuis le 28 août, la France a décidé de mettre en place un dispositif de surveillance suite à l’épidémie qui frappait en Belgique. Des prélèvements ont donc été effectués la semaine dernière, et sur 600 bovins, il y a eu un cas positif.
La fièvre catarrhale du mouton est une infection virale qui se transmet par des piqûres d’insectes. Elle se traduit par de fortes fièvres, un gonflement de la tête de l’animal et le bleuissement de sa langue. Transmissible aux bovins et caprins, elle ne cause toutefois pas de maladie chez ces animaux.