Selon l'Institut français de l'environnement (Ifen), la qualité de l'air des villes de France tend globalement à s'améliorer depuis l'an 2000. L'Ifen, qui a étudié l'évolution des concentrations de quatre polluants (ozone, dioxydes de soufre et d'azote, et particules fines) dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, montre qu'une certaine stabilité s'était installée entre 2000 et 2002. Après une dégradation en 2003 due à la canicule, l'air a connu une nette amélioration depuis 2004, grâce, selon l'Ifen, à la baisse des émissions primaires et des effets des conditions météorologiques.
Cette tendance est variable selon la taille des villes mais reste générale. Depuis 2000, les villes moyennes (de 250 000 à 1 million d'habitants) ont connu un mieux de l'ordre de 17 %, les grandes villes de 12 %, alors que pour les plus petites (moins de 250 000 habitants) ce progrès n'a été que de 9 %. Les émissions de dioxyde de soufre ont beaucoup baissé depuis 1990, grâce aux diverses réglementations qui ont revu à la baisse les taux limites autorisés. Elles ont ainsi diminué de 33 % en cinq ans. Pour le dioxyde d'azote, l'arrivée du pot catalytique sur les véhicules en 1993 a beaucoup contribué à une baisse constante, idem pour la législation sur les poids lourds et les diverses normes européennes appliquées depuis lors. La baisse de dioxyde d'azote est de 10 % depuis 2000. Les concentrations de particules fines ont, de leur côté, décru de 7 %. Cette baisse est légèrement plus imp