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Gore fait son effet à l'Assemblée

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L'ancien vice-président américain y présentait son film sur le réchauffement climatique • Debré en était tout retourné •
par Laure Noualhat
publié le 11 octobre 2006 à 7h00

L'ex-vice-président américain Al Gore a été reçu mardi soir à l'Assemblée, à l'occasion de la projection de son film sur le réchauffement climatique. «Il faut que ce film soit à l'origine de la prise de conscience de la gravité du réchauffement climatique », y compris chez les responsables politiques français, a annoncé Jean-Louis Debré.Al Gore a dressé un rapide résumé de son film (« les glaciers fondent, la population de la planète a quadruplé en moins d'un siècle tandis que les technologies pour la détruire sont devenues des milliers de fois plus puissantes ») avant de saluer «l'allié» Jacques Chirac, acquis à la cause et connu pour ses déclarations environnementales percutantes.

Al Gore n'est pas en reste de visions imagées du problème. «Notre planète a de la fièvre, nous sommes allés voir les médecins que sont les scientifiques. Ils ont établi leur diagnostic. Nos habitudes et nos modes de vie, qui relâchent tant de pollution dans l'atmosphère, rendent la planète malade. » Puis, il a ajouté, qu'entre les technologies et notre intelligence, nous disposions de tout ce qui était nécessaire pour la soigner, «de tout sauf de la volonté politique». Persuadé que les changements initiés par la base finissaient toujours par conduire à des modifications significatives de comportement au sommet, Al Gore préconise des petits gestes mais surtout, une «façon radicalement différente de penser», signalant qu'il fallait faire appel à notre «imagination, pour casse