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La France plutôt moyenne en environnement

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Si la pollution tend à diminuer, le grignotage des espaces naturels s'accélère, souligne un rapport de l'Institut français de l'environnement.
par Alexandra Schwartzbrod
publié le 17 octobre 2006 à 7h00

Elève discipliné mais peut mieux faire. C'est en substance le jugement porté par l'Institut français de l'Environnement (Ifen) sur le comportement de la France en matière de protection de la nature. Dans son quatrième rapport, rendu public mardi matin par la Ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, l'Ifen passe au crible l'état des milieux et des territoires, les impacts subis par la société et les réponses apportées par celle-ci. Et les conclusions sont en demi-teinte.Un bon point d'abord. «Globalement les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont à peu près stables: elles sont inférieures aux objectifs du protocole de Kyoto depuis 2000», note l'Ifen. Premier émetteur de GES, les transports semblent être en train de stabiliser leurs émissions grâce à une réduction globale de la consommation de carburants liée à la hausse des prix du pétrole, à la baisse de la consommation moyenne des véhicules et à la limitation des vitesses. Mais de gros progrés restent à faire dans le domaine de l'habitat dont les émissions ne cessent d'augmenter.

La qualité de l'air des grandes et moyennes agglomérations s'est améliorée ces quatre dernières années grâce au renouvellement du parc automobilet et à la généralisation du pot catalytique mais les pollutions liées aux transports restent préoccupantes. «Les concentrations de particules fines (les plus dangereuses pour la santé) et celles d'oxydes d'azote, ainsi que les composés organiqu