Michele Palmieri, le responsable de la protection civile de la région de Naples comparait hier l'exercice d'évacuation du Vésuve (Mesimex) organisé le week-end dernier à une «grande kermesse».«On retiendra le côté spectaculaire de ce test. C'est le premier qui a vu la participation des 18 communes de la zone rouge. Une vraie réussite puisque cela aura aussi dévoilé les faiblesses de ce plan.» Il va en effet falloir revoir une partie du scénario : comment optimiser l'accueil de la population, comment gérer l'aspect sismique, revoir les problèmes de communications des FAST (Foreign Assistance and Support Team) chargés de l'évacuation des étrangers... «Autant de situations qu'il faudra approfondir, affirme-t-il. D'autant que nous avons dû faire face à une urgence météo inattendue. Le mauvais temps a provoqué la fermeture de l'autoroute Naples-Pompéi-Salerne, une voie d'évacuation majeure. Il a fallu trouver très vite d'autres routes de fuite, praticables par des autocars. Ce qui a été fait assez facilement.»
De son côté, Guido Bertolaso, le patron de la protection civile italienne, relève qu'il s'agit de perfectionner les mécanismes qui règlent les rapports entre les institutions centrales et les comités de base. «La grande inconnue c'est la panique. Elle n'est pas simulable, dit-il. Il va donc falloir continuer à améliorer le système d'information.» Un travail d'équipe qui passe par une évaluation du risque et une garantie du délai d'év