Nom de code : D3E, pour déchets d'équipements électriques et électroniques. Mission : les recycler. A partir d'aujourd'hui, ces déchets qui s'amoncellent dans notre quotidien ont leur propre filière de recyclage, tout comme le plastique, l'aluminium ou le verre. Interdiction d'abandonner lâchement sur un trottoir la vieille téloche qui a rendu l'âme, ou de jeter aux ordures un grille-pain court-circuité.
Les Français produisent près de 2 millions de tonnes de déchets électroniques chaque année. La moitié est issue de la consommation des ménages (électroménager, hi-fi, téléphonie, etc.), l'autre de filières professionnelles comme l'optique, la monétique, l'outillage, etc. Au total, et selon les données de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), cela représente 28 kg par habitant et par an (1). Mais les déchets ménagers, dont l'objectif de recyclage est fixé par une directive européenne, concernent seulement 14 kg par habitant par an, un gisement en progression de 3 à 5 % par an.
Collecte. L'objectif visé est la valorisation de 4 kg par habitant et par an pour fin 2006. «Il sera plutôt atteint à la mi-2007», estime Hervé Vanlaer, du ministère de l'Ecologie. Quatre «éco-organismes» sont agréés par les pouvoirs publics pour organiser la collecte et le recyclage pour le compte des producteurs et des distributeurs. Mais, concernant la collecte, la filière compte beaucoup sur la fibre écolo du consommateur.
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