Une quarantaine de pays, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont lancé un appel en faveur d'une "vaste mobilisation internationale contre la crise écologique" et, notamment, de la création d'une Organisation des Nations unies pour l'environnement (Onue).
"Nous nous engageons à mettre au centre de nos décisions et de nos choix, chacun dans notre domaine, la préoccupation de l'environnement", affirme cet appel, qui a été lu par Jacques Chirac à l'issue de la Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale.
Outre la création d'une Onue qui serait "une voix forte et reconnue dans le monde", cet "Appel de Paris" prône l'adoption d'une Déclaration universelle des droits et des devoirs environnementaux.
"Cette charte commune garantira aux générations présentes et futures un nouveau droit de l'homme : le droit à un environnement sain et préservé", précise l'Appel.
Des ministres, des chefs d'entreprise, des scientifiques et des responsables associatifs d'une soixantaine de pays ont participé pendant deux jours à la conférence de Paris.
Celle-ci a été organisée à l'initiative de la France dans la foulée de la publication du rapport sur l'évolution du climat mondial du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui a relevé avec un degré de certitude jamais atteint la responsabilité humaine dans le réchauffement de la planète.
"LE TEMPS DE LA LUCIDITE"
"Aujourd'hui, le temps est venu de la lucidité", affirme l'Appel. "Admettre que nous n