Toulouse, de notre correspondant
Temps ensoleillé, bon état de la pelouse de la Prairie des Filtres, arbitrage policier correct. Jeu engagé mais classique des équipes écologistes alignées à Toulouse par le réseau Sortir du nucléaire.
Dominique Voynet a apprécié le rassemblement de plusieurs milliers de personnes sur la rive gauche de la Garonne. Tout juste arrivée de Béziers où elle participait le matin à une manifestation pour la Langue d'Oc, la candidate des Verts s'est discrètement glissée dans la manifestation en marche vers la rive droite sans prise de parole préalable.
L'EPR de Flamanville serait un enjeu majeur de cette campagne présidentielle, explique-t-elle, si seulement y étaient abordés les débats de fonds qui induisent les choix de société: «j'ai le sentiment que les candidats passent au contraire leur temps à répondre aux convocations des groupes de pression et à leur faire des promesses».
Elle se désole surtout de l'état de la gauche face à la question de Flamanville. Seule Ségolène Royal s'est engagée à un moratoire, compte-t-elle: «Le PCF de Marie-George Buffet reste muet sur le chapitre». La gauche dans son ensemble est de toute façon, selon elle, frappée «d'atonie et d'aboulie», sans voix et sans volonté face à la politique nucléaire d'EDF. La candidate des Verts se souvient de «la pris de position courageuse du Premier ministre Jospin» qui a mis un coup d'arrêt à ce projet de centrale entre 1997 et 2002. Il n'y aurait
A Toulouse, les anti-EPR avec Dominique Voynet
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par Gilbert LAVAL
publié le 17 mars 2007 à 7h00
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