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Australie et Etats-Unis pointés du doigt

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Les deux seuls pays riches non signataires du protocole de Kyoto pris à partie à Bruxelles.
publié le 3 avril 2007 à 7h00

Toute cette semaine, le groupe 2 du Giec ­ Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat - se réunit à Bruxelles pour finaliser son «résumé pour décideurs». Sujet : quelles seront les conséquences géographiques, économiques, pour les faunes et flores sauvages et domestiques, du changement climatique ? Les articles scientifiques publiés depuis 2001, date du dernier rapport de synthèse du Giec, ont multiplié les informations sur l'ampleur des risques (Libération d'hier). La séance d'ouverture a vu le commissaire européen chargé de l'Environnement, Stavros Dimas, sonner la charge contre les Etats-Unis, désignés «pollueur numéro 1 dans le monde», et contre l'Australie ­ les deux seuls pays riches à n'avoir pas ratifié le protocole de Kyoto, qui prévoit une première diminution des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2012. Soulignant la démarche volontariste de l'UE, qui s'est engagée «à réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020», il a dénoncé «l'approche [des Etats-Unis], qui n'aide pas à parvenir à un accord international et ne réduit pas non plus les émissions [mondiales] puisqu'elles sont aujourd'hui supérieures à celles de 1990 alors que celles de l'UE étaient à 7,4 % en dessous». De son côté le président du Giec, Rajendra Pachauri, a rappelé que «la convention de l'ONU sur le changement climatique souligne qu'il revient aux pays développés de fournir au monde en développement les ressources nécess