Impots
«Je n’accepterai pas des hausses d’impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français».
L'engagement est clair. L'explication, plus embarrassée. L'Etat, qui «ne peut indéfiniment financer ses dépenses courantes et les dépenses de solidarité par l'emprunt», va supprimer «un total sans précédent de 30 600 emplois», a rappelé le président de la République. Un chiffre annoncé au mois de juillet. Et pour financer le Revenu de solidarité active (lire aussi page 14), il a augmenté les prélèvements «en taxant légèrement les revenus financiers». Cela, assure-t-il, «ne remet pas en cause l'objectif de baisse globale des prélèvements». Une façon de passer un peu de pommade dans le dos de l'élu UMP chauffé par la polémique du financement du RSA. Et ce, la veille de l'annonce d'un budget qui s'annonce comme l'un des plus compliqués à boucler de la décennie. Mais les collectivités locales vont elles aussi devoir se mettre au régime. Voire, pour certaines, disparaître ? «Le moment est venu de poser la question des échelons de collectivités locales car le nombre et l'enchevêtrement des compétences est une source d'inefficacité et de dépenses supplémentaires», a-t-il souligné. Quant à la taxe professionnelle, qui est une de leurs principales ressources, sa réforme sera poursuivie et «une grande concertation sera engagée pour que soit trouvée une ressource de remplacement». Les région