Menu
Libération

En bout de piste, Alitalia évite le crash

Article réservé aux abonnés
publié le 26 septembre 2008 à 9h02

Il ne restait que quelques heures avant que les avions d’Alitalia ne soient cloués au sol. L’autorité de l’avion civile italienne (Enac) menaçait de retirer la licence de vol de la compagnie aérienne transalpine d’ici jeudi soir. Hier midi, les repreneurs potentiels et les quatre principales centrales syndicales du pays ont finalement signé in extremis un accord-cadre. La faillite d’Alitalia n’est pas encore totalement écartée, mais le spectre d’une paralysie immédiate des appareils est repoussé.

Alors que la semaine dernière Roberto Colaninno avait annoncé que les candidats au rachat d'une partie d'Alitalia ne pouvaient mettre «un euro de plus» dans le plan de reprise, provoquant ainsi l'opposition des salariés et l'abandon des négociations, le président de la CAI (Compagnie aérienne italienne) est revenu à la table des discussions avec quelques concessions. Le nombre des suppressions d'emplois reste fixé à 3 250 mais, selon les termes du nouveau contrat, les 3 500 salariés précaires du groupe ont obtenu des garanties quant à leur maintien dans la nouvelle compagnie. Par ailleurs, les salaires des personnels au sol qui touchent moins de 1 300 euros par mois ne seront pas modifiés. Pour les pilotes et les assistants de vol, la baisse de salaire ne pourra excéder 7 %. Ces concessions ont convaincu la CGIL, le principal syndicat - et le plus réticent -, à signer lui aussi la proposition. «On a obtenu un accord-cadre absolument positif», a commenté le secrétaire gé