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Les parents de Natixis contraints au mariage

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Caisses d’épargne et Banques populaires devraient s’unir.
publié le 7 octobre 2008 à 6h51
(mis à jour le 7 octobre 2008 à 6h51)

Face à la crise, deux réponses sont possibles. Soit la nationalisation, soit la fusion. Les Caisses d’épargne et les Banques populaires, mal en point à cause des déboires de leur filiale commune Natixis, penchent pour la deuxième solution : elles parlent mariage.

L'information, révélée hier par le Monde, était confirmée hier à Libération par une proche du dossier. Selon cette source, les deux états-majors (Charles Milhaud et Nicolas Mérindol côté Caisses d'épargne, Philippe Dupont et Bruno Mettling côté Banques populaires) pourraient se rencontrer cette semaine et officialiser alors les discussions.

Liquidité. A l'heure actuelle, le projet sur la table évoque un rapprochement des organes centraux des deux groupes : la Caisse nationale des Caisses d'épargne et la Banque fédérale des banques populaires. Les réseaux bancaires resteraient séparés, à l'image de ce qui s'est pratiqué lors du rachat du Crédit lyonnais par le Crédit agricole. L'idée étant de créer un mastodonte français dans la banque de détail, fort de 33 millions de déposants, 8 000 agences et 98 000 salariés. Et ainsi se mettre à l'abri de toute crise de liquidité. «En rachetant Fortis, BNP Paribas a donné le signal de la consolidation bancaire européenne, explique une source proche de l'Ecureuil. Elle montre que, désormais, la bataille entre établissements se fait au niveau des banques de réseau.» Du coup, les Caisses d'épargne et les Banques populaires, qui tra