Pas moins de 151 mesures dans le plan Besson. Et une ambition affichée : lancer un «New Deal» du numérique à l’horizon 2012. Pas moins. Ceci pour renforcer la compétitivité de la France et booster ce secteur économique, facteur de croissance. C’était en tout cas l’annonce. Et Nicolas Sarkozy y croyait dur comme fer. Il avait investi de cette mission Eric Besson, le secrétaire d’Etat au développement de l’Economie numérique.
Promo. Sauf que le Président a fait faux bond, hier matin, à l'Elysée, où Besson l'attendait. La prestation avait été déjà reportée de huit jours. Du coup c'est le secrétaire d'Etat qui a fait tout seul sa promo. Triant, parmi la centaine de mesures, les plus emblématiques. Comme celle-ci : «Le haut-débit pour tous à l'horizon 2012.» Ou encore celle-là : «Accroître l'accès des Français aux équipements numériques.» Sitôt le plan dévoilé, une association qui regroupe les entreprises du numérique, a salué «ce plan d'action ambitieux». Mais constaté à demi-mots que «les moyens à la hauteur des enjeux» manquent encore à l'appel. Plus caustique, Christian Paul, député PS de la Nièvre, critique «un long catalogue sans moyens, élaboré au terme d'un simulacre de consultations». Questionné sur le coût de son plan, Besson s'est d'ailleurs réfugié dans la boutade : «Ce n'est pas un plan qui coûte mais qui rapporte.»
Pour les mesures concrètes, donc, on repassera Comme pour le plan fibre, note un acteur, où il était prévu