Comme il s'y était engagé, le ministère du Développement durable a conduit une étude d'impact, là où c'était possible, des 268 mesures arrêtées par le Grenelle. Résultat de l'enquête, révélée ce lundi: le Grenelle de l'environnement coûtera 440 milliards d'euros d'investissements d'ici 2020. Cela devrait permettre de maintenir, ou de créer, 535.000 emplois dans le bâtiment, les transports et la protection de la nature.
L'évaluation porte sur les coûts et les bénéfices directs tant économiques que sociaux et environnementaux de la loi programme du Grenelle, adoptée à la quasi-unanimité en octobre, pour chacun des acteurs engagés: Etat, collectivités locales, entreprises, particuliers...
Le bâtiment absorbera 205 milliards d'euros
Au total, les programmes concernant le bâtiment - le plus gros chantier du Grenelle - absorberont à eux seuls 205 milliards d'euros, dont 192 dédiés à la rénovation thermique (de 200 à 400 euros/m2, selon le niveau de performance avant et après travaux). Mais ils permettront de conserver ou créer 235.000 emplois dans ce secteur durement frappé par la crise.
La loi fixe un objectif de réduction d'au moins 38% de la consommation d'énergie dans le bâtiment existant d'ici 2020: 800.000 logements privés devront être rénovés sur 2009-2013 puis 400.000 autres entièrement refaits à partir de 2013, ainsi que la totalité du parc de logements sociaux en commençant par les 800.000 les plus dégradés.
Dans les transports, qui ciblent un abandon du tout