Les écologistes de Greenpeace n'ont pas eu de chance. Ils pensaient, hier, alerter les Européens sur la «fonte» des ambitions de l'UE en matière de défense du climat via cinq gros blocs de glace déposés à Bruxelles devant le siège des institutions européennes, mais le froid polaire sévissant sur la Belgique a empêché la glace de fondre. C'était peut-être un signe : au même moment, les ministres de l'Environnement de l'Union - réunis pour préparer un sommet qui sera, la semaine prochaine, consacré essentiellement au plan de lutte contre le réchauffement - n'étaient pas loin de trouver un accord sur l'art et la manière d'inclure obligatoirement 20 % d'énergies renouvelables (éolien, solaire, biocarburants) dans leur consommation énergétique totale en 2020.
L’un des aspects majeurs de cet accord prévoit que plusieurs pays pourront s’associer sur des projets communs d’infrastructures d’énergies renouvelables. Exemple, un investissement belge réalisé dans l’éolien en Allemagne pourra rapporter des kilowattheures «verts» qui iront dans l’objectif national de renouvelable imposé à la Belgique. Seule l’Italie renâcle. Rome veut que le fonctionnement de ces mécanismes de coopération soit réévalué en 2014, ce que rejettent les eurodéputés qui estiment qu’une révision à si court terme risque de dissuader les investisseurs de se lancer dans des projets de renouvelables.
Les négociateurs ont en revanche bouclé le très délicat dossier des renouvelables dans les transports. Devant le