La communauté internationale s’est formellement engagée dans la nuit de samedi à Poznan sur la voie d’un nouveau traité contre le changement climatique, qui doit être conclu dans un an à Copenhague pour tenter d’enrayer l’inquiétant réchauffement en cours.
Quelques heures auparavant, les 27 Etats membres de l’UE avaient trouvé un accord sur le plan climat qui les amènera à réduire de 20% leurs émissions polluantes d’ici 2020, et appelé le reste du monde à les rejoindre dans le futur accord.
Si personne n’attendait de résultat spectaculaire, le rendez-vous polonais, qui a rassemblé plus de 12.000 délégués, a pâti de l’incertitude sur l’adoption du plan européen et de l’intermède présidentiel américain, les Etats-Unis étant représentés pour la dernière fois par l’administration Bush, qui a toujours refusé tout accord multilatéral contraignant.
Faute d’interlocuteur déterminé, les pays du sud, les plus vulnérables aux dérèglements climatiques, sont repartis amers et frustrés par le manque d’engagement financier des pays industrialisés en leur faveur, alors que rien qu’en mesure d’adaptation, leurs besoins sont estimés en dizaines de mds USD/an par l’ONU.
Le Gabon, parmi d'autres, a exprimé leur «crainte d'être bernés» par les pays riches et appelé ces derniers «à réduire la fracture de plus en plus grande entre les deux blocs».
«Symboliquement, ce signal de non-coopération va peser sur les esprits en 2009», a estimé un délégué européen.
Néanmoins, les Etats