A son septième jour à la Maison Blanche, Barack Obama a répudié un autre pan entier de la politique de George W. Bush : sa façon de lutter contre le changement climatique. Il a affirmé hier que les Etats-Unis étaient prêts à mener le combat international contre le réchauffement, appelant à une «coalition mondiale» contre le phénomène - tout en soulignant la nécessité d'y inclure la Chine et l'Inde.
Emissaire. La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, devait dans la foulée nommer un emissaire chargé du Réchauffement climatique, Todd Stern, qui fût le principal négociateur aux pourparlers du protocole de Kyoto sous Bill Clinton.
Cette initiative est avant tout une façon pour les Etats-Unis d'atteindre l'indépendance énergétique. Il est allé jusqu'à évoquer Richard Nixon qui y aspirait aussi. Réduire les importations de pétrole est, pour Barack Obama, un moyen de «renforcer la sécurité nationale» en cessant de «financer le terrorisme» et les «régimes hostiles». Il veut créer une «économie de l'énergie» capable de générer des millions d'emplois. Sa priorité : «Un avenir plus sûr pour le pays, prospère pour la planète, et durable.»
«Obama montre à l'Amérique et au monde qu'il est prêt à mener notre pays avec audace dans une nouvelle direction pour protéger l'environnement et combattre le réchauffement», s'enthousiasme Frances Beinecke qui préside le Conseil de défense des ressources naturelles, une ONG basé