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GM serre la vis en Europe

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Auto . Le constructeur est auditionné aujourd’hui par le Congrès américain.
publié le 17 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 17 février 2009 à 6h51)

Chrysler et General Motors doivent aujourd’hui présenter au Congrès américain, dans un rapport d’étape, les grandes lignes de leur plan de restructuration. S’ils se montrent convaincants, les deux constructeurs automobiles pourraient se voir octroyer 7 milliards de dollars d’aide supplémentaires. Dans le cas contraire, ils devraient rembourser les 13,4 milliards de fonds fédéraux déjà perçus.

Une situation qui ne laisserait d'autre choix à GM que de se placer sous le régime américain des faillites. Afin d'éviter un tel désastre (qui toucherait de près ou de loin 3 millions d'employés du secteur), GM échafaude les modalités de son sauvetage, non sans difficultés, auprès de ses sous-traitants, en renégociant ses dettes ou encore en ouvrant un guichet départ aux 62 000 ouvriers affiliés au syndicat UAW et qui bénéficient de salaires et d'avantages sociaux élevés. Dans ce contexte, GM a annoncé hier qu'il allait étendre ses mesures de restructuration à l'Europe, en prenant des décisions «non conventionnelles» et «agressives». Le groupe y dispose d'une quinzaine d'usines à travers des marques comme Opel-Vauxhall ou Saab, soit environ 60 000 salariés dont plus de 25 000 en Allemagne. En France, le site GM strasbourgeois qui fabrique des boîtes de vitesse a été mis en vente dès l'été 2008. 1 260 salariés sont concernés.

Le magazine Automotive News Europe estime que GM pourrait fermer trois sites en Europe, évoquant les usines d'Anvers (Belgique), d'Ellesmer