Rien ne va plus dans l'automobile allemande, la référence européenne, sinon mondiale. Volkswagen a d'abord annoncé ce week-end qu'il allait mettre un terme à tous les contrats intérimaires signés par le groupe à travers le monde. Concrètement, ce sont 16 500 intérimaires qui vont perdre leur travail, essentiellement en Europe de l'Est et au Brésil. «Fin 2009, nous n'emploierons plus aucun intérimaire», a précisé le président du directoire, Martin Winterkorn. Volkswagen espère pourtant préserver l'emploi. Aucune réduction des effectifs n'est prévue sur les emplois à durée indéterminée. Mais Martin Winterkorn n'exclut pas le recours à la semaine des 28 heures, comme le permet la convention d'entreprise, au lieu des 35 heures.
«Plaisanterie». Autre mauvaise nouvelle du week-end, Opel. Le gouvernement n'est guère convaincu par le plan de redressement présenté vendredi par la direction. Ce plan, qui prévoit une plus grande autonomie par rapport à la maison mère General Motors (GM), est jugé insuffisant à Berlin. Un ministre, dont le nom n'est pas cité par le quotidien régional Leipziger Volkszeitung, estime même que «ce plan est une plaisanterie grâce à laquelle GM espère décrocher de l'argent public». Opel sera donc sans doute prié de revoir sa copie, une fois achevé l'examen du dossier qui risque de traîner encore en longueur.
Troisième mauvaise nouvelle, la situation calamiteuse des fournisseurs. Selon une étude que vient de publier le cabinet de cons