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La Rochelle Cité en vert de lance

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La ville se pose en leader régional dans le secteur des renouvelables et tente de structurer les liens entre entreprises, laboratoires et politiques. Tout en rêvant d’exporter son expérience.
publié le 1er avril 2009 à 6h53
(mis à jour le 1er avril 2009 à 6h53)

Amarré au bassin des chalutiers, non loin du musée maritime, Copernic attend sa mise en service, début mai. Il se présente comme le «premier navire de transport de passagers à propulsion électrosolaire, de grande capacité et pouvant naviguer en mer». Copernic doit remplacer les bus de mer au fioul qui relient le Vieux-Port et le port des Minimes. Le bateau se recharge la nuit pour 7 euros et réalisera une quinzaine de rotations par jours. Conçu et fabriqué dans la région, il sert aussi d'emblème pour La Rochelle, qui, connue pour sa politique de transports, se rêve aujourd'hui en agglomération leader sur les énergies renouvelables à l'échelle régionale. Et entend exporter son expérience.

«A la Rochelle, on a cette chance de vouloir depuis longtemps expérimenter des techniques nouvelles, raconte Maxime Bono, maire (PS) depuis 1999. On a tous été nourris de cette idée que l'énergie n'était pas un bien comme un autre. C'est devenu naturel.» L'histoire plaide pour la ville. Depuis les premiers vélos en libre-service en 1976 jusqu'au service d'auto-partage de voiture électrique en 1999, en passant par le réseau de chaleur avec chaudière bois du quartier de Villeneuve-les-Salines, la Rochelle a multiplié les initiatives vertes sous l'impulsion de Michel Crépeau, qui géra la ville de 1971 à sa mort en 1999.

«Militants». Patrice Giret, le directeur du patrimoine public de la mairie, rappelle que le premier technicien chargé de l'éne