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Grenelle des ondes: les associations sceptiques

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Alors que s'ouvre jeudi la table ronde sur les dangers potentiels des portables et wi-fi, les associations craignent «une espèce de mascarade» et dénoncent le manque de transparence du ministère.
(roy²'s photostream/Flickr)
par MARIE PIQUEMAL
publié le 21 avril 2009 à 17h35
(mis à jour le 21 avril 2009 à 17h35)

Ça part mal. Le grenelle des antennes, annoncé mi-mars par François Fillon comme remède miracle pour calmer les inquiétudes des Français sur les dangers potentiels des téléphones portables et ondes wifi, débute ce jeudi. Et ne se présente pas sous de bons auspices.

Avant même l'ouverture des débats, les associations Priartem et Agir pour l'environnement dénoncent le manque de transparence du ministère de la Santé. «On est à moins de 48 heures de cette table ronde et le ministère nous maintient dans le flou complet, refusant de communiquer ne serait-ce que la liste des participants !», s'énerve Janine Le Calvez, présidente de Priartem, qui milite depuis 2000 pour une réglementation de l'implantation des antennes relais.

Remontée comme une pendule, elle poursuit: «On a appris par voie de presse qu'il n'y aurait pas d'experts scientifiques jeudi à la table des discussions… Comme si la controverse relative à l'implantation des antennes relais n'était que du ressort des juristes et des sociologues.»

Sont conviés jeudi à la table des discussions, autour de la ministre de la santé Roselyne Bachelot et des secrétaires d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet (Economie numérique) et Chantal Jouann