Giscard et Nanard continuent de se chauffer les oreilles par communiqués et médias interposés. En plein jeudi de l'Ascension, le Club Med, présidé par Henri Giscard d'Estaing, a cru bon de publier un communiqué dénonçant les propos tenus par Bernard Tapie dans le Figaro Magazine à paraître ce week-end. Il faut dire que l'ex-patron de l'Olympique de Marseille n'hésite pas à frapper là où, depuis quelque temps, ça fait le plus mal aux patrons : le salaire.

Gros sous. «Cela fait plusieurs années qu'on ne distribue rien aux actionnaires» du Club Med, alors que la rémunération de son PDG «n'a pas diminué», affirme Bernard Tapie dans l'hebdomadaire. Le salaire de Giscard «s'est élevé à 1,2 million d'euros en 2008, auxquels sont venus s'ajouter 355 000 euros provenant de diverses opérations financières. Soit plus de 1,5 million d'euros», assure Tapie. Et il s'y connaît en gros sous depuis que le tribunal arbitral lui a donné raison dans le conflit qui l'opposait au Consortium de réalisation (CDR), condamnant celui-ci à lui verser 285 millions d'euros. «On comprend qu'il ait envie de garder son poste», poursuit-il à l'adresse de Giscard.

Le Club Med, qui subit les assauts de l'homme d'affaires depuis près d'un mois, dénonce le «recours systématique de Bernard Tapie aux attaques personnelles» contre son PDG et annonce avoir «demandé à ses conseils d'étudier les suites judiciaires à donner à ces propos» tenu