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Les Continental gonflent la prime à 50 000 euros

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Social . Les syndicats arrachent une hausse des indemnités de départ.
publié le 1er juin 2009 à 6h51
(mis à jour le 1er juin 2009 à 6h51)

50 000 euros net. Et ce, en sus des indemnités légales. C’est la prime de départ décrochée samedi par les «Conti», les salariés français du fabricant allemand de pneumatiques, Continental. Il a fallu deux mois et demi de lutte, émaillée d’actions violentes, pour que les 1 120 salariés du site de Clairoix (Oise) promis à la fermeture, décrochent ce bonus. Cette prime donne raison à l’extrême mobilisation des syndicats pour rehausser la barre des conditions de départ. Mardi dernier, cette prime ne culminait encore qu’à 20 000 euros net, selon la dernière proposition de la direction.

Satisfaction. Hier, la direction du fabricant allemand n'a pas voulu confirmer l'information, indiquant que pour l'instant «rien n'est certain tant que l'accord n'est pas définitivement signé». Mais du côté syndical, on ne cache pas sa satisfaction. Samedi, donc, plus de 900 salariés de Continental réunis en assemblée générale ont voté, à l'unanimité moins dix voix, leur accord pour cette prime de départ de 50 000 euros net, négociée la veille lors d'une réunion tripartite entre les syndicats, la direction et l'Etat. «On peut dire qu'on est arrivé à un compromis acceptable», juge Xavier Mathieu, délégué CGT du site de Clairoix.

D'autant que cette prime s'ajoute à une série d'engagements revus à la hausse au fil du conflit et que résume le syndicaliste : «Continental va nous payer jusqu'à octobre à 100 %, ensuite on démarre un congé de reconversion de vingt-trois