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Pas de 3e réacteur EPR en France d'ici à 2020

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Selon Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et de l'Energie, les réacteurs de Flamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime) seront suffisants car la consommation d'électricité devrait rester stable dans les dix prochaines années.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et de l'Energie. (REUTERS)
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publié le 3 juin 2009 à 17h54
(mis à jour le 3 juin 2009 à 17h57)

La construction en France d'un troisième réacteur nucléaire de type EPR, évoqué en janvier par Nicolas Sarkozy, ne devrait pas intervenir d'ici à 2020, le gouvernement privilégiant les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables.

«Deux EPR ont d'ores et déjà été décidésFlamanville (Manche) et Penly (Seine-Maritime)]», a rappelé Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et de l'Energie, en présentant à la presse le programme des infrastructures énergétiques de la France à l'horizon 2020.

Selon le ministre, «il n'y a pas de nécessité» de construire de nouveaux réacteurs «pour des besoins énergétiques nouveaux», car la consommation d'électricité devrait rester stable dans les dix prochaines années.

La question pourra se poser «ultérieurement» si l'Agence de sûreté nucléaire n'autorisait pas le prolongement de la durée de vie des centrales actuelles au-delà de 30 ou 40 ans, a ajouté Borloo.

58 réacteurs en France

Répartis sur 19 sites, les 58 réacteurs français ont un âge moyen de 22 ans. Deux centrales, celles de Fessenheim en Alsace et du Tricastin dans la Drôme, atteindront 30 ans en 2009.

EDF souhaite prolonger la durée de vie de ses centrales, prenant l'exemple des Etats-Unis où un grand nombre de ré