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Libération

Les bars TGV au bout du tunnel ?

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Social . Possible fin de grève chez Cremonini.
publié le 4 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 4 juin 2009 à 6h52)

Depuis vingt-cinq jours, les clients des TGV sont au régime minceur. Entre 50 % et 90 % des commerciaux, selon les lignes, ont cessé le travail. Jusqu’à quand les rideaux des bars TGV vont-ils rester baissés ? Hier, en fin d’après-midi, l’optimisme pointait. La CFDT, première organisation chez Cremonini, qui assure la restauration sur les TGV, disait vouloir inviter ses troupes à reprendre le travail, les points majeurs de revendication ayant été acceptés.

Réunis au Novotel de Bercy, les syndicats et la direction de Cremonini, aidés d'un médiateur nommé par le tribunal de grande instance de Paris, avaient été bousculés par une centaine de grévistes commerciaux, qui ont fait irruption dans l'hôtel. «Cela a mis un peu de pression sur Cremonini»,jugeait hier un syndicaliste assis autour de la table.

Noyau dur. La veille au soir, après une première prise de contact, les représentants syndicaux (CFDT, CGT, FO et SUD rail) évaluaient déjà positivement un certain nombre d'avancées. Tel l'abandon par le restaurateur ferroviaire d'un sous-statut pour les nouveaux embauchés, ou le report à juillet de la mise en place d'une organisation plus efficiente du travail. Reste le noyau dur de la revendication des commerciaux : le niveau de commissionnement sur les ventes à bord du train.

Depuis que Cremonini a gagné à l’automne l’appel d’offres de restauration sur les TGV, coiffant Wagons -lits qui demandait à la SNCF une subvention bien plus généreuse, la part