Le G8 a fait preuve mercredi à L'Aquila de prudence sur la situation économique internationale et sur l'Iran, mais pris un engagement ambitieux en faveur du climat.
Réunis en sommet dans le centre de l'Italie, les dirigeants des huit pays les plus riches de la planète ont exprimé leur «profonde préoccupation» face aux violences intervenues récemment en Iran.
Mais ils ont dans le même temps affirmé leur volonté de privilégier le dialogue et la diplomatie pour régler le problème du nucléaire iranien.
La déclaration commune, adoptée après un dîner de travail consacré notamment à l'Iran, ne dit mot du résultat contesté des élections présidentielles et de sanctions éventuelles, un moment évoquées par certains pays dont les Etats-Unis. Téhéran a finalement échappé à une condamnation, malgré la répression qui a suivi la réélection contestée du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, la Russie s'opposant à toute ingérence dans les affaires intérieures de Téhéran.
Le G8 s'est en revanche montré plus ambitieux sur la question du réchauffement climatique en décidant mercredi de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici à 2050 par rapport à 1990 et de «80% ou plus» celles des pays industrialisés, afin de limiter le réchauffement global à 2°C, selon le texte de leur déclaration.
«Nous avons enfin obtenu que les pays du G8 se rallient à l'objectif des deux degrés», s'est félicitée sur ce p
Le G8 pour la réduction par deux des gaz à effet de serre d'ici 2050
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Les principales économies qui représentent 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ont renoncé à leur objectif de les diviser par deux d'ici 2050, a indiqué mercredi une source européenne. (© AFP Menahem Kahana)
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publié le 8 juillet 2009 à 13h30
(mis à jour le 9 juillet 2009 à 7h26)
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