Les 168 premiers tubes d'acier de 12 mètres de long viennent d'arriver dans le port de Karlskrona, au sud-ouest de la Suède. 13 000 autres devraient y êtres acheminés d'ici la fin de l'année. Nord Stream espère débuter la construction du gazoduc, qui doit relier l'Allemagne à la Russie par la mer Baltique, dés le printemps 2010. Le consortium, contrôlé à 51% par le géant russe Gazprom, n'attend plus que le feu vert d'Helsinki, de Stockholm et Copenhague, pour lancer les travaux, dont le coût est évalué à 7,4 milliards d'euros. Mais autour de la Baltique, on se fait prier.
En Suède, les consultations menées par le ministère de l'Industrie et l'Agence suédoise de protection de l'environnement viennent à peine de prendre fin. Elles portaient sur l'impact environnemental du projet, qui doit traverser la zone économique du royaume. Les critiques sont multiples.
Les organismes consultés mettent en garde contre l'impact de l'ouvrage de 1220 km, sur une mer déjà bien abîmée, dont les fonds sont truffés d'anciennes munitions et de matières dangereuses. «Les inquiétudes concernent la modification des courants d'eau, les conséquences sur les stocks de poisson, la pêche ou les oiseaux, ainsi que la sécurité du trafic maritime», résume Egon Enochsson, de l'Agence de protection de l'environnement.
L'Institut météorologique et hydrologique suédois s'interroge aussi sur le sérieux de l'étude d'impact environnemental, y relevant un certain nombre d'i
De l’eau dans le gazoduc Nord Stream
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publié le 31 août 2009 à 6h52
(mis à jour le 31 août 2009 à 6h52)
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