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Un sommet pour sauver la conférence de Copenhague

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A trois mois de la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique, une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent mardi à l'ONU pour sortir les négociations de l'impasse.
Paysage industriel. Licence CC by-nd. (Pfala/http://www.flickr.com/photos/pfala/2699426341/)
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publié le 22 septembre 2009 à 6h50
(mis à jour le 22 septembre 2009 à 6h52)

Une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent mardi à l'ONU pour tenter de redonner un élan aux négociations internationales sur le changement climatique qui paraissent dans l'impasse.

A moins de trois mois de la conférence de Copenhague pour conclure un accord sur une réduction contraignante des gaz à effet de serre devant succéder au protocole de Kyoto en 2013, plusieurs responsables ne dissimulent pas leur pessimisme en raison de la division persistante entre pays industrialisés et en développement sur les moyens de combattre le réchauffement.

Inquiet de la tournure des négociations, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a pris l'initiative de ce sommet qui s'ouvre à 13H00 GMT.

"Je les presse de parler et d'agir en dirigeants mondiaux, au-delà de leurs frontières nationales", avait il lancé en fin de semaine dernière.

"C'est l'occasion pour les responsables de la planète de montrer qu'ils sont sérieux quant au changement climatique", a lancé lundi devant quelques journalistes Yvo de Boer, le responsable de la convention de l'ONU sur le climat.

Après le sommet de l'ONU, les leaders des pays industrialisés et des grandes économies émergeantes se retrouveront les 24 et 25 à Pittsburgh (Pennsylvanie, est) au G20, où les ministres des Finances doivent présenter des propositions sur le financement des aides aux pays en développement pour combattre le réchauffement climatique.

Le discours du président Barack Obama est particulièrement attendu alors que le Sénat am