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Des militants de Greenpeace s'invitent à l'Assemblée

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Cinq jours avant Copenhague, des militants ont investi brièvement l'hémicycle pour interpeller Nicolas Sarkozy. Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a porté plainte contre Greenpeace.
Les militants de l'ONG devant l'Assemblée nationale, ce mercredi (Greenpeace)
publié le 2 décembre 2009 à 13h05
(mis à jour le 2 décembre 2009 à 18h53)

A cinq jours du sommet de Copenhague, Greenpeace passe à l'action éclair. Après avoir dégainé la grande échelle, en fin de matinée, pour interpeller Nicolas Sarkozy, des militants ont envahi brièvement l'hémicycle.

Fait rarissime, une militante a réussi, dans le tohu-bohu général, à descendre avec une corde depuis les tribunes du public jusque dans l'hémicycle au niveau des travées des députés UMP. La séance a été brièvement interrompue, le temps que soient évacués manu militari les manifestants.

Alors que les députés Verts, Noël Mamère et Yves Cochet, ont applaudi l'initiative des militants de Greenpeace, le patron des députés Nouveau centre François Sauvadet  a annoncé qu'il demanderait des sanctions contre les élus écologistes, dénonçant «des pratiques de voyous».

Remonté, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a quant à lui annoncé en fin d'après-midi le dépôt de deux plaintes. Selon lui, les militants de Greenpeace «ont usurpé de fausses identités pour tromper les parlementaires et bénéficier de tickets de séance» afin de rentrer dans les tribunes de l'hémicycle. Les règles de sécurité vont être renforcées, a-t-il promis même si, en l'occurence, rien ne pouvait permettre de détecter les «instruments» utilisés par Greenpeace (corde et mousqueton en aluminium).

Sur le toit de l'Assemblée

(Source Greenpeace)

Déjà, à la mi-journée, plusieurs militants avaient brièvement investi le toit du palais Bourbon. Selon le témoignage d'une responsable de l'ONG en France, contactée par Libération.fr, un véhic