Menu
Libération
INTERVIEW-COPENHAGUE (3)

«Les négociateurs se disent: tiens, voilà mon traqueur!»

Article réservé aux abonnés
Troisième entretien de notre série sur les coulisses et les enjeux du sommet. Aujourd'hui : le militant Florent Baarsch, qui suit à la trace la délégation française, dans le cadre de l'opération «adoptez un négociateur».
Une banderole déroulée par l'ONG Greenpeace au glacier de Zermatt, en Suisse, le 25 août. (Valentin Flauraud / Reuters)
publié le 4 décembre 2009 à 17h08
(mis à jour le 4 décembre 2009 à 17h11)

Florent Baarsch, 22 ans, est étudiant en management et entreprenariat social. Pour le projet «adopt a negociator», monté par The Global Campaign for Climate Action (GCCA) dans le cadre de sa campagne Tcktcktck (dont le nom imite le bruit de la trotteuse égrénant les secondes, symbole du compte à rebours climatique), il scrute les faits et gestes de la délégation française de négociateurs. Et raconte au jour le jour «l'évolution, les mécanismes et les enjeux» des discussions. A suivre aussi : son compte twitter.

Comment se retrouve-t-on traqueur de négociateur?

Pour la conférence de Poznan, en décembre 2008, j'avais créé un site Internet, Génération Climat, et j'avais été repéré par ce biais. En mai dernier, un responsable de WWF France m'a contacté pour m'informer du projet «adopt a negociator». J'ai postulé auprès d'Oxfam international qui chapeaute l'initiative. Puis, coup de fil, quelques jours plus tard : «Vous partez à la conférence de Bonn», en amont du sommet de Copenhague, en juin. L'aventure était lancée.

J’ai rejoi