ETATS-UNIS
Ce qu'ils mettent sur la table. Une baisse de 17% des e?missions de GES en 2020 et de 42% en 2030 mais... par rapport a? 2005. Soit, par rapport a? 1990, environ -4% en 2020 et -33% en 2030.
Leurs enjeux. Volontariste dans le discours depuis son e?lection, Obama doit ge?rer les contradictions du pollueur historique. Traumatise? par l'expe?rience de Kyoto – les Etats-Unis avaient signe? mais le Congre?s n'avait pas ratifie? le protocole – l'administration de?mocrate ne veut pas prendre le risque d'e?tre a? nouveau de?savoue?e. D'ou? une proposition qui semble prudente mais reste de?ja? assez de?licate a? atteindre pour la premie?re e?conomie mondiale.
BRE?SIL
Ce qu'il met sur la table. Le gouvernement prend
«l'engagement volontaire» de re?duire de 36 a? 39% ses e?missions par rapport aux pre?visions de 2020.
Son enjeu. Pendant que Lula recevait Nicolas Sarkozy a? Manaus la semaine dernie?re, un de ses e?missaires ne?gociait avec ses allie?s des pays e?mergents (Chine, Inde...) Le pre?sident bre?silien, qui a cosigne? un accord sur le climat avec la France, semble he?siter sur ses alliances. Le lien entre son de?veloppement e?conomique et le CO2 n'est pas le me?me que dans les autres pays e?mergents : avec la plus grande surface de fore?t tropicale au monde, la question de la de?forestation est pour lui, centrale.
UNION EUROPE?ENNE
Ce qu'elle met sur la table. Une re?duction des e?missions de 20% en 2020, par rapport a