La température a chuté sur la capitale danoise, mais l'ambiance des rues de Copenhague va probablement faire exploser le thermomètre de la ville. Ce samedi, des dizaines de milliers de manifestants vont défiler, toutes banderoles dehors, pour pousser les 192 délégations siégeant à la conférence de l'ONU sur le climat à signer un accord «juste et engageant» pour l'avenir. On attend entre 50.000 et 100.000 citoyens, militants, associatifs, personnalités et politiques du monde entier. Ailleurs, en Europe et dans le monde, des milliers de rassemblements sont prévus.
Vendredi après-midi, le quartier de Christiania grouillait d’activité. A l’intérieur, pas de trace des forces de l’ordre, qui arpentent pourtant habituellement les ruelles du quartier. Sur Pusher Street, les guéridons ont retrouvé leur place. Sur chacun, des pavés de hasch et des sachets d'herbe bio. Les clients défilent en nombre et en anglais.
Depuis lundi, des «profs» de plusieurs nationalités proposent des entraînements «à la manifestation de masse». Préparation physique et psychologique. Mais le centre improvisé, près du petit cinéma de Christiania, a fermé ses portes. Il a déménagé pour un emplacement plus discret, quelque part, dans le sud de Copenhague … On n'en sait pas plus.
«Dormez suffisamment, buvez beaucoup d’eau. Portez des habits chauds»
Pas de publicité non plus autour du « trauma centre », installé dans un petit local, sur l'allée principale. Un hôpital de campagne, dont les habitants de Christiania disaient pourtant qu'il n'existait pas. Un petit écriteau à la porte ind