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Libération

Le sommet entre dans le cœur de l’accord

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Climat. Les ministres de l’Environnement préparent le terrain avant l’arrivée des chefs d’Etat jeudi.
publié le 14 décembre 2009 à 0h00

Passés les tours de chauffe, déjà la dernière ligne droite. «Et ça va être vite vu : soit on sort tous vainqueurs, soit on se prend un mur collectif», résume un diplomate onusien. A l'image des actions du sommet «off», les négociations du «in» s'intensifient pour un sommet climatique qui entre dans sa deuxième semaine.

Près de 50 ministres de l'Environnement étaient déjà à pied d'œuvre hier. Pour «un tour de table informel», dit l'un d'eux, à l'occasion d'un jour de relâche. Qu'un Brésilien résume ainsi : «Il faut baliser un peu le terrain avant la venue des 110 chefs d'Etat et de gouvernement», jeudi et vendredi, pour le bouclage du sommet. Et pourquoi pas, rêve le Chinois Su Wei, parvenir, «d'ici là, à un deal pour que les dirigeants» viennent poser pour la photo finish.

«Tribunal».«Réduire les émissions de CO2 de la planète, pas avec la même intensité partout», s'annonce «complexe, difficile et ambitieux», estime Jean-Louis Borloo, le ministre français de l'Ecologie. Mais possible, relativise son homologue indien, Jairam Ramesh, «si chacun de nous fait preuve de confiance, de courage et de conviction». Et s'arme d'une plume consensuelle. Eviter surtout «un procès-verbal de tribunal», dixit Borloo.

Sur la table des négociations depuis vendredi, le texte officiel de l'ONU - sept pages - a déjà fait couler beaucoup d'encre. «Personne n'ose ni le sanctifier ni le tuer», d