19h00, bilan de la journée. L'impossible accord? A trois jours de la clôture du sommet de Copenhague, le pessimisme gagne les rangs des acteurs de la conférence. Connie Hedegaard, sa présidente, a confessé: «Je dois vous le dire, nous pouvons échouer». Angela Merkel, chancelière allemande, s'est dite «quelque peu nerveuse».
Pays du nord et du sud semblent en effet incapables de se mettre d'accord sur des objectifs de réduction des GES à la fois ambitieux dans le chiffrage et contraignants dans la forme. La Chine et les États-Unis, en particulier, s'accusent mutuellement de ne pas en faire assez. C'est ce qui a poussé le ministre suédois de l'Environnement, Andreas Carlgren, dont le pays préside actuellement l'UE, à déclarer: «Il y a deux pays qui représentent la moitié des émissions mondiales (...). Nous attendons toujours de leur part qu'ils relèvent leur niveau d'ambition en termes de réduction d'émissions».
Les pays en développement, eux, craignent que Copenhague ne débouche sur un échec, voire une remise en cause du protocole de Kyoto, le seul cadre contraignant pour ses signataires. Pour l'Union africaine, cela entraînerait «la mort de l'Afrique».
16h00, le coup de bluff des Yes Men. On commence à y voir plus clair dans la supercherie montée lundi autour des engagements environnementaux du gouvernement canadien. Tout commence avec un communiqué pastiche portant le logo du ministère cana