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Flopée de critiques après le fiasco de Copenhague

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En France, les adversaires de Nicolas Sarkozy lui reprochent d'avoir joué solo au sommet sur le climat. A l'étranger, on fustige davantage l'obstruction de la Chine et des États-Unis.
A l'issue du sommet sur le climat de Copenhague, seul un accord à minima, sans objectifs chiffrés, a été trouvé. (REUTERS)
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publié le 21 décembre 2009 à 18h38
(mis à jour le 21 décembre 2009 à 18h44)

Déception générale ce lundi, trois jours après la fin du sommet de Copenhague sur le climat. Interrogée sur France 2, Ségolène Royal a confié sa «cruelle déception» et a estimé que le mince accord trouvé était la preuve de l'«inertie des chefs d'Etat», qui «n'ont pas été à la hauteur du défi». S'en prenant directement à Nicolas Sarkozy, elle a estimé qu'il avait «perdu beaucoup de crédit sur la scène internationale» en jouant «trop personnel». Jean-Marie Le Pen a également attaqué Nicolas Sarkozy, le qualifiant d'«apprenti sorcier», faisant «toujours semblant d'être l'organisateur de grandes manifestations».

Le sentiment n'est guère plus positif dans les rangs de la majorité présidentielle. Le ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo, s'est ainsi déclaré «un peu déçu par Copenhague». Sur RMC, il a mis en cause le système de fonctionnement de l'ONU, «où le climat est tellement peu important, apparemment, qu'on décide tout à l'unanimité». «Un système de consensus à 192 avec des gens qui ont des intérêts aussi divergents et contradictoires, en tout état de cause, il va falloir réfléchir à cela et avoir des règles de fonctionnement d