Le Japon salue le rejet d’une interdiction du commerce du thon rouge d’Atlantique Est et de Méditerranée.
«C'est bien!», s'est félicité le Premier ministre nippon Yukio Hatoyama, quelques heures après le rejet par la Cites d'une proposition déposée par Monaco destinée à protéger cette espèce dont les stocks ont chuté ces dernières décennies.
Principal consommateur de l'espèce (80% des thons rouge pêchés sont mangés dans l'archipel, notamment en sushi), le Japon a mené un intense lobbying auprès des pays en développement pour qu'ils votent contre la résolution, qui a finalement été rejetée par une large majorité à la réunion de la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (Cites).
«Cela signifie que les importations de thon rouge vont continuer pour l'instant, et je pense que c'est bien que son prix n'augmente pas davantage», a souligné le Premier ministre.
10% de la viande de thon consommée dans l’archipel
Le Japon ne s’approvisionne pas uniquement dans l’Atlantique et pêche davantage dans l’Océan Pacifique (25.000 tonnes contre 19.000 tonnes par an). En outre, le thon rouge n’est qu’une espèce de thonidé, la plus prisée, et le thon rouge de l’Atlantique Est et de la Méditerranée ne représente qu’environ 10% de la viande de thon consommée dans l’archipel, selon les experts.
Mais Tokyo s’inquiétait q