Menu
Libération
Reportage

Près de Nantes, des autos propres à sec

Article réservé aux abonnés
Service. Ecolave, réseau de lavage «à domicile» sans eau, gagne des franchisés. Un succès à la fois écologique et commercial.
publié le 6 avril 2010 à 0h00

Régime sec, zéro rejet, lavage avec des produits biodégradables… C’est le parti pris d’Ecolave, un des premiers réseaux de nettoyage automobile, extérieur et intérieur, tout à la main, sans chimie ni gabegie d’eau. Un nettoyage sans la moindre goutte d’eau qui coule. Tout au vaporisateur, pschitt, et le chiffon essuie, comme on lave les vitres. Rien à voir avec le particulier qui peut gaspiller jusqu’à 500 litres d’eau en lavant sa voiture au jet. Les stations automates et leurs rouleaux poilus sont moins gourmands, entre 100 litres et 350 litres suivant les programmes, mais avec des détergents on ne peut moins écolo. La vogue est de réduire l’eau à zéro et aux produits biodégradables.

Ecolave prone l’économie de locaux, le lavage se faisant sur place, dans les garages, les concessions auto, les parkings des collectivités. Lancé en 2009, et déjà 25 franchisés, le réseau s’ouvre à 18 nouveaux candidats avant l’été. Et son fondateur Jérémy Richard peut se dire leader d’un nouveau métier.

«Parfum». Basé à Vertou (Loire-Atlantique), il assure la formation initiale des franchisés, fournit le cahier des charges, la déco des voitures siglées, les cartes de visite, les produits de lavage. «Le franchisé gagne trois ans en recherches et mises au point, dit-il. J'ai d'abord fait venir des produits écolo du monde entier. Je les ai testés, pour finalement travailler avec un laboratoire lyonnais. Je préfère, ça réduit les transports.» Jérémy Richard fait ainsi évol