La semaine dernière, 604 chercheurs en sciences du climat ont signé l'Appel protestant contre les accusations violentes de Claude Allègre à leur égard : «système mafieux»,«imposture»…
L’Appel a t-il été entendu ?
Oui. Cet Appel réclamait à ses destinataires - ministre de la Recherche, directions des organismes scientifiques, Académie des sciences… - l'affirmation de leur «confiance» dans «l'intégrité» et le «sérieux» des scientifiques. Il est accompagné d'un argumentaire précis répondant aux affirmations erronées ou mensongères de Claude Allègre dans son livre L'imposture climatique.
Après la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, réaffirmant sa «confiance envers cette communauté» (1), c'est un texte des directions des organismes réunis dans l'Alliance pour la recherche en environnement (2) qui a souligné «sa confiance dans les conditions d'exercice de la recherche en climatologie». Répondant exactement aux termes de l'Appel, ce texte «refuse toute stigmatisation sans fondement d'une communauté scientifique […] mettant en cause de façon injustifiée l'intégrité morale de scientifiques reconnus et la qualité de leur travail».
Quelles conséquences ?
Le président du CNRS, Alain Fuchs, a déclaré qu'il «saisit le comité d'éthique du CNRS». Celui de l'Académie des sciences, Jean Salençon, veut organiser un «débat scientifique», rapidement. Son prédéce