Il ne sera pas dit qu’on ne voit que le vert à moitié vide : le Grenelle a permis des avancées notables, ne serait-ce que dans son processus de concertation original. Exemples d’engagements tenus.
Le bonus-malus écologique sur les voitures neuves, mis en place dès 2008, a rempli ses objectifs au-delà des espérances, faisant chuter de façon spectaculaire les émissions de CO2 du parc automobile français.
Le bâtiment reste un des gros chantiers du Grenelle à la fois pour le neuf (nouvelles normes) et l’ancien. 100 000 éco-prêts à taux zéro, destinés à financer la rénovation thermique chez les particuliers, ont déjà été signés.
Sur le volet transport, outre l’accélération de l’extension du réseau à grande vitesse (les lignes TGV), un plan ambitieux de construction de transports urbains (métros et tramways) a été confirmé et financé pour 365 kilomètres.
Les entreprises de plus de 500 salariés et les collectivités de plus de 500 00 habitants seront tenues de réaliser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. Des «schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie» devront être réalisés partout.
Sur la préservation de la biodiversité, la création de la «trame verte et bleue» doit permettre de relier les espaces écologiques.
Côté santé, le projet renforce la surveillance de la qualité de l’air et prévoit l’interdiction des téléphones portables à l’école et au collège.
Sur les OGM, la question est plus floue. Le Grenelle avait débouché sur l'activation de la clause