Exit le péage urbain… Les députés ont refusé hier de réintroduire dans le texte du Grenelle 2 la possibilité de les expérimenter dans les agglomérations de plus de 300 000 habitants. Après plusieurs revirements du gouvernement sur le sujet ces derniers mois, c’est un alliage hétéroclite d’une partie de l’UMP, de la gauche et des écologistes, qui a retoqué l’article soutenu par la commission. Le débat a à peine eu le temps de s’emballer, interrompu par Christian Jacob, président de la commission du développement durable, demandant aux députés de passer à la suite.
Dans la matinée, toujours grâce au même Jacob, on avait enfin compris l'intérêt des grandes bâches qui recouvrent les chantiers : c'est joli. «Des bâches publicitaires sont plus agréables à regarder qu'un échafaudage», a-t-il osé. Pas question, pour éviter les abus, de les limiter«pendant la durée du chantier», comme proposé par… deux députés UMP et approuvée par la gauche. Cela n'a pas été du goût de Patrick Ollier, président de la commission des affaires économiques : «Je me méfie quand l'opposition fait bloc avec certains élus de droite», a-t-il lâché, enjoignant aux élus UMP de rejeter l'amendement. Il aura gain de cause, de justesse.
Peu avant, une même alliance hétéroclite avait supprimé la possibilité offerte aux maires de déroger à la réglementation sur la pub. Avec la bénédiction silencieuse de la secrétaire d'Etat, Chantal Jouanno, ce qui n'a pas été du goût des présidents de commi