L'impact économique et écologique de la marée noire se fera sentir «des années» dans le golfe du Mexique, ont averti lundi les autorités américaines, même si davantage de matière est désormais récupérée du puits de pétrole percé au fond de la mer.
Savoir «quels culs botter»
Le président Barack Obama a estimé que l'impact économique de la catastrophe serait «substantiel et durable» pour les régions côtières du Sud des Etats-Unis après l'explosion et le naufrage d'une plateforme pétrolière en avril à 80 km au large.
Lors d'une interview sur la chaîne NBC diffusée lundi, le président américain déclare avoir rencontré des experts pour savoir «quels culs botter» et qui sont les responsables de la marée noire.
Evoquant le drame que vivent les pêcheurs, ostréiculteurs et autres corps de métier vivant des ressources naturelles, Barack Obama a une nouvelle fois requis de BP, le géant britannique qui exploitait la plateforme, qu'il ne «mégote pas» son aide financière.
«Cela va prendre du temps, va requérir énormément d'efforts (...) mais je suis absolument certain que nous allons sortir de cette crise, comme nous avons triomphé d'autres», a-t-il dit, en promettant que le gouvernement se tiendrait aux côtés des sinistrés.
Des perspectives peu réjouissantes
Mais dans l'immédiat, la pollution est devenue plus difficile à maîtriser, a souligné le commandant des gardes-côtes, l'amiral Thad Allen, avant de part