La fuite de pétrole dans le golfe du Mexique enfin stoppée? Près de deux jours après le début d'un test crucial, BP répond, ce samedi, que le puits à l'origine de la marée noire résiste bien à la fermeture des valves ayant stoppé l'écoulement de brut. Mais si à ce stade, il n'y a aucun indice de fuite, Barack Obama demande de garder la tête froide et BP n'est qu'à mi-chemin.
Le puissant flot qui répandait quotidiennement des millions de litres de liquide toxique dans l'océan s'est arrêté jeudi à la mi-journée à la faveur d'un test destiné à vérifier la résistance du puits.
«Il n'y a aucun indice» que le puits «ne résiste pas», c'est-à-dire qu'il n'y a pas de trace de nouvelle fuite tout au long du puits qui s'enfonce 4 km sous la mer, a déclaré le vice-président de BP Kent Wells. Il a ajouté que la pression à l'intérieur du puits avait continué à augmenter et que les données recueillies se trouvent «tout à fait» dans la fourchette prédite par les ingénieurs, selon lui.
Mais la possibilité que, emprisonné dans le puits bouché par un gigantesque entonnoir, le pétrole comprimé ne finisse par créer des brèches et par se répandre à nouveau dans l'océan constitue la principale inquiétude des équipes sur place.
Pour l'instant, BP n'a constaté aucun signe de la présence d'une telle fuite au niveau du puits qui descend à 4 km de profondeu