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Libération
rétrospective

BP: trois mois de fausses solutions miracles

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(REUTERS/U.S. Coast Guard/Handout/Files)
publié le 19 juillet 2010 à 15h45
(mis à jour le 27 juillet 2010 à 12h10)

Les trois derniers mois ont été rythmés par les annonces du géant pétrolier British Petroleum (BP) pour lutter contre la marée noire dans le golfe du Mexique. Couvercle, capuchon, entonnoir, top kill, junk shot... l'entreprise britannique n'est jamais à court d'un nouveau dispositif. Mais les échecs se succèdent, aggravant même parfois la situation. La com de BP n'y fait rien, ne parvenant pas à redresser l'image durablement entâchée de l'entreprise. Le directeur général de BP, Tony Hayward, quittera son poste en octobre.

Rappel des faits. Le 20 avril 2010, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon explose dans le golfe du Mexique, à 65 kilomètres des côtes de Louisiane. Cinq jours plus tard, la compagnie British Petroleum, qui exploite la plateforme, annonce que du pétrole s'échappe du puits. C'est le début de la pire catastrophe écologique de l'histoire des Etats-Unis.

26 avril, les robots sous-marins

Le principe: BP envoie quatre robots travailler en pleine mer pour fermer le bloc obturateur - une valve de sécurité destinée à contrôler la pression - du puits, ce