La sécheresse a gagné du terrain courant août, avec 52 départements désormais frappés d’arrêtés préfectoraux limitant l’usage de l’eau, contre 46 la semaine dernière, rapporte le ministère de l’Ecologie.
Les six nouveaux entrants dans cette liste sont: le Val-de-Marne et le Val-d’Oise en région parisienne, l’Indre, la Haute-Marne, la Meuse et la Saône-et-Loire.
Alors que le sud se comporte généralement bien, désormais dans la moitié nord, seuls les deux départements frontaliers de la Belgique et une poignée dans l’extrême est sont épargnés par les restrictions d’eau.
«La situation évolue normalement alors qu'on avance dans le mois d'août», souligne Hervé Brulé, de la direction Eau et biodiversité du ministère de l'Ecologie. «La sécheresse n'est exceptionnelle que dans le nord-ouest», insiste-t-il. Et encore s'agit-il d'un phénomène récent, qui assèche les sols sans entamer les capacités des nappes souterraines à se régénérer.
Pour le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), chargé de surveiller l'état des nappes, «seul un tiers des réservoirs affichent un niveau normal voire légèrement excédentaire, en particulier en région Paca (sud-est) où les pluies excessives du mois de juin ont contribué à recharger les nappes».
«En revanche, sur l'ensemble du Bassin parisien et dans le Roussillon, plusieurs grands aquifères présentent des niveaux inférieurs voire très inférieurs à la normale», résultat de cinq années consécutives de déficits p