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Dans l'Atlantique, une barrière de débris en matière plastique

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publié le 20 août 2010 à 8h26
(mis à jour le 20 août 2010 à 8h26)

De grandes quantités de débris en matière plastique flottent dans l'ouest de l'Atlantique nord, ont établi des chercheurs américains dont les travaux, conduits pendant deux décennies, sont publiés jeudi.

Malgré une prise de conscience grandissante du problème de la pollution des océans par des déchets plastiques, il existe peu de données scientifiques pour mesurer l'ampleur de ce problème, soulignent ces océanographes dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 20 août.

Cette recherche sur les agrégats de débris plastiques comme des bouteilles et autres emballages dans l'Atlantique a été faite sur la base de données collectées pendant 22 ans par des étudiants.

L'équipe est formée de chercheurs du "Sea Education Association" (SEA), une organisation privée de recherche, du "Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), plus grand institut mondial privé d'études océanographiques à but non lucratif et de l'Université de Hawaï (UH).

Les auteurs de cette recherche ont récupéré plus de 64.000 morceaux de plastique en 6.100 lieux différents, qu'ils ont répertoriés annuellement. La plus forte concentration de plastique a été observée dans une zone de l'Atlantique située à la hauteur d'Atlanta en Géorgie (sud-est des Etats-Unis) et s'étendant entre 22 et 38 degrés de latitude nord.

La concentration de déchets y est comparable à celle, bien connue, observée dans une zone du Pacifique et baptisée "The Great Pacific Garbage Patch" (la grande zone de détritus du Pacifique), no