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Libération

Un pays de symboles

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publié le 28 septembre 2010 à 0h00

Ethanol, le prix de l’indépendance énergétique

Le biocarburant

Ah, le biofuel. Le biocarburant, le diesel «écolo» censé sauver le monde de sa dépendance à l’or noir. Tiré de la canne à sucre (photo), l’éthanol est le symbole mis en avant par le pouvoir : indépendance énergétique programmée. Symbole fustigé par les écolos : déforestation assurée, massacre de la forêt primaire dénoncé. Au Brésil, on roulerait propre. Au propre, mais au figuré ?

220 000 euros aux enchères

Le costume de Lula

Le costume porté par Lula lors de son investiture, en janvier 2003, a été adjugé au mois d’août pour plus de 220 000 euros lors d’une vente aux enchères dont les recettes doivent être reversées à un programme d’alphabétisation d’une des plus grandes favelas de São Paulo. Le nouveau propriétaire du costume est Eike Batista, l’homme le plus riche du Brésil.

L’esprit protecteur

La vierge métisse d’Aparecida.

«Nossa!» («Mon Dieu», en brésilien). La sainte patronne du Brésil est passée dans le langage courant. Sacrée en 1930, elle est apparue à trois pêcheurs en 1717. L’image en terre cuite retirée de la rivière Paraïba fait depuis l’objet d’une dévotion. Mi-noire, mi-blanche, la sainte est le symbole de l’identité métisse du pays. Son sanctuaire, dans l’Etat de São Paulo, reçoit un flot incessant de fidèles.

La tong qui a envahi le monde

Les Havaïanas

Un truc de va-nu-pieds qui se la pète. S’affiche dans le boboland planétaire. Ou comment une paire de tongs en plastoc, lancée en 1962, inspirée de la sandale japonaise Zori, se négocie entre 10 euros et 140 euros, version paillettes. Voire 1 500 pour le modèle de luxe, diaman