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Le solaire tempête contre le gouvernement

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Associations et professionnels s’insurgent contre les changements récurrents de réglementation, qui entravent le développement du secteur.
Panneaux d'un parc photovoltaïque. (© AFP Frederick Florin)
publié le 6 octobre 2010 à 0h00

«Il ne passe plus un jour sans que l'on apprenne de nouvelles mesures destinées à limiter le développement du photovoltaïque, qui mettrait en péril à lui seul rien moins que la balance commerciale, les déficits publics, le pouvoir d'achat des Français, la production agricole et le réseau électrique…» Ce matin, le Comité de liaison pour les énergies renouvelables et l'association spécialisée Hespul publient un «billet d'humeur», sous le titre Pourquoi tant de haine contre le photovoltaïque? (à lire ici en intégralité) Pour ces acteurs historiques du solaire en France, les changements de pied incessants des politiques publiques «n'ont d'autre objet et résultat que de créer un carcan mortifère en rendant tout projet impossible, notamment pour les petits opérateurs».

La raison de ce mouvement d'humeur ? Une instabilité réglementaire devenue chronique (une douzaine de textes et arrêtés depuis janvier) ; des baisses de tarifs annoncées par surprise ; un rapport de l'Inspection générale des finances sur la filière jugé «à charge»… Et des propos de moins en moins enthousiastes du ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, qui répète que le secteur est en surchauffe, menace de coûter très cher aux finances publiques, et que la France aura atteint en 2011 son objectif 2020 (5 400 MW). Certes, sur les six premiers mois de 2010, 126 MW ont été raccordés, p